Les Cahiers Anne Hébert
URI permanent de cette collectionhttps://hdl.handle.net/11143/22639
Les Éditions de l'Université de Sherbrooke ont le plaisir de vous présenter, en grande première, la version numérique des Cahiers Anne Hébert. En collaboration avec le Centre Anne-Hébert, Les Cahiers sont disponibles en deux formats; PDF pour la lecture sur ordinateur et ePub pour la lecture sur tablette et téléphone. Vous pouvez télécharger l’ensemble des Cahiers Anne Hébert à partir de la plateforme Savoirs UdeS.
http://dx.doi.org/10.17118/11143/5873
Site web de la revue: http://www.usherbrooke.ca/centreanne-hebert/
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Item Accès libre Les Cahiers Anne Hébert. 16, Archives et écritures de femmes : Louise Dupré et Hélène Monette(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Godbout, Patricia, éditeur intellectuel; Watteyne, Nathalie, éditeur intellectuel"Ce numéro 16 des "Cahiers Anne Hébert" ouvre ses pages à l’étude de l’œuvre de deux écrivaines québécoises, Louise Dupré et Hélène Monette, dont le Centre Anne-Hébert et le Service des archives de l’Université de Sherbrooke ont acquis les fonds d’archives. Bien que ce numéro ne soit pas consacré à Anne Hébert, celle-ci n’est cependant jamais bien loin, comme on pourra le voir notamment dans l’article d’Annie Tanguay où se profile la figure de Louise Dupré, lectrice de la poésie hébertienne. […]"Item Accès libre Compte rendu : Watteyne, Nathalie (dir.), "Le centenaire d’Anne Hébert : approches critiques", Les Presses de l’Université de Montréal, 2018.(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Mauguière, Bénédicte"Le volume consacré au centenaire d’Anne Hébert sous la direction de Nathalie Watteyne apporte une contribution significative à l’oeuvre d’Anne Hébert. D’une part, du fait de la diversité des contributeurs qui viennent d’Europe et d’Amérique et, d’autre part, du fait de la diversité des articles qui ouvrent de nouvelles perspectives sur les transformations de l’oeuvre ainsi que sur l’analyse comparée des textes. Tous les genres sont traités, du roman au théâtre à la poésie dans une large gamme thématique qui va des "métamorphoses du fait divers dans l’œuvre narrative" à "l’imaginaire de la ville" en passant par "le catholicisme dans des textes peu connus". Dans l’introduction générale, Nathalie Watteyne annonce que ces articles intègrent un certain nombre d’approches dont la chronologie, l’intertextualité, l’intergénéricité, et posent des questions essentielles sur l’importance des réécritures, des variantes de l’art poétique et du sens des derniers poèmes. […]"Item Accès libre Autour d’"Unless" : notes et carnets(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Godbout, PatriciaL’examen du travail de réécriture fait par Hélène Monette à partir des premiers jets que contiennent ses carnets déposés au Service des bibliothèques et archives de l’Université de Sherbrooke (P79) permet de voir dans quel sens elle souhaitait pousser certains des traits de ses personnages. Le Fonds Hélène Monette contient bien d’autre matériel qui permet de saisir le rapport à l’écriture de l’auteure.Item Accès libre Le lieu commun revisité dans "Là où était ici" d’Hélène Monette(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Côté, NicoleEn relisant la poésie de Monette, on se rend compte de l’omniprésence du lieu commun, et en particulier dans le recueil "Là où était ici" (2011), qui fera l’objet de cette étude : expressions figées, proverbes, maximes, mais aussi images-motifs, jeux de mots qui tournent mal. Monette saborde le lieu commun, lui insufflant de ce fait une seconde vie, qui refuse de se plier au pronostic de la forme figée. Le lieu commun détourné reproduit dans la forme ce que Monette donne à voir sur le fond : un travail de sape, mais pas de destruction, car si l’édifice de nos croyances est ébranlé dans ses fondations, il tiendra après le passage des bourrasques que lui fera subir l’auteure, fissurant le ciment de l’idéologie séculaire.Item Accès libre Le petit et le fragmentaire pour signifier le monde (bis)(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Boisclair, IsabelleL’article se penche sur quatre fragments du recueil "Un jardin dans la nuit (contes et poèmes)" (2001) donnant la voix à des sujets minorés – une jeune femme, un ado, un enfant et un bébé –, figurés dans des situations banales du quotidien. Ces vignettes traduisent une poétique de l’ordinaire toute monettienne valorisant, sans jamais les idéaliser, les sujets vulnérables.Item Accès libre Ressasser des vieilles affaires(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Monette-Crépô, LiliLili est la fille d’Hélène Monette. À travers le processus de don des archives de sa mère, elle réfléchit à la signification particulière, pour elle, du legs de ces documents.Item Accès libre Faire face : "L’été funambule" de Louise Dupré(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Watteyne, NathalieLouise Dupré a fait paraître une vingtaine de livres et plus de cent textes de création, mais n’a publié qu’un seul recueil de nouvelles : "L’été funambule", chez XYZ éditeur, en 2008. Dans les 26 textes qui le composent, elle livre, non sans humour, des tranches de vie de femmes dans le mitan de la vie. À l’heure des bilans, l’une converse avec une amie, une autre rencontre un homme, apprivoise un désir, voyage ou fait le deuil d’un être cher. Les déplacements sont significatifs pour celles qui font face au vent de leur histoire. Dans "Babel heureuse" et "Le chat", il importe de tirer des leçons du passé. Dans "Le monde vidé", la mer qui a rejeté un cadavre est celle-là même qui redonne des forces pour renouer avec la vie. Des malades, dans "Le bar" et "Le dernier octobre", nous rappellent avec une belle simplicité qu’il est bon de vivre. Les jeux avec le temps révèlent quelque chose du processus de composition et font ressortir l’importance de ce recueil dans l’œuvre de Dupré.Item Accès libre Dialogues dans la marge : Louise Dupré et Anne Hébert(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Tanguay, AnnieCet article examine les marges des avant-textes de deux poèmes du recueil "Tout près" de Louise Dupré dans lesquelles se trouvent plusieurs extraits de Poèmes d’Anne Hébert. Les notes accompagnent l’écriture des poèmes, la nourrissent, et font entrer Louise Dupré en dialogue avec Anne Hébert. L’auteure montre ainsi de quelle manière s’articule ce dialogue et les traces qui en résultent.Item Accès libre Fabrication, invention, (ré)écriture : fragment d’étude génétique de "La Voie lactée" de Louise Dupré(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Marcotte, SophieLe Fonds Louise Dupré, conservé à l’Université de Sherbrooke, contient quelque soixante-dix centimètres de documents. En fait partie le dossier génétique du roman "La Voie lactée" (XYZ, 2001), auquel est consacré cet article. Après une description matérielle des différents états manuscrits et tapuscrits du texte et des documents qui les accompagnent, une étude génétique de l’incipit est proposée. On constate que l’écrivaine accorde une attention singulière autant à la calligraphie et au classement des différents états du texte qu’aux détails de la langue (épuration du style, recherche du mot juste, clarté, etc.).Item Accès libre L’acquisition d’archives privées à l’Université de Sherbrooke : les fonds Louise Dupré et Hélène Monette(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Fecteau, JulieEn matière d’acquisition de fonds d’archives privées, le principal objectif de l’Université de Sherbrooke est de soutenir les activités d’enseignement et les travaux de recherche des membres du corps professoral et des étudiants et étudiantes. Les archives d’Hélène Monette et de Louise Dupré, par leur originalité et leur caractère unique, se révèlent d’un grand intérêt pour qui s’intéresse à la littérature et à la valorisation de l’écriture des femmes au Québec.Item Accès libre La chambre blanche, la chambre noire : "L’album multicolore" de Louise Dupré(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Joseph, SandrinaDans "L’album multicolore", le récit autobiographique qu’elle consacre à la vie et à la mort de sa mère, Louise Dupré entreprend un difficile travail de deuil et d’écriture qui la mène à se pencher sur les photographies de celle qu’elle a perdue. Ainsi, l’auteure développe les portraits littéraire et photographique de sa mère en tentant avec entêtement d’extraire le souvenir de celle-ci de sa chambre funéraire : chambre du trépas où elle veille sa mère, chambre du deuil de laquelle jaillit l’écriture, chambre noire où les clichés de la disparue seront, peut-être, éclairés par la lumière du récit que sa fille tente de soutirer au silence.Item Accès libre "Plus haut que les flammes" et "La main hantée" de Louise Dupré : la douleur, la honte et la lumière(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Dolce, NicolettaLe fait de prendre conscience que chaque individu, dans son intimité, ressent l’appel de l’Autre traverse la pensée poétique de Louise Dupré, et ce depuis son premier recueil, "La peau familière" (1983). Les œuvres "Bonheur" (1988), "Noir déjà" (1993) et "Tous près" (1998) se démarquent par un approfondissement de la thématique du sujet porteur de la souffrance et de la mort de ses semblables. En fait, dans les recueils "Plus haut que les flammes" (2010) et "La main hantée" (2016) le je féminin assume la responsabilité d’être né "au sein d’une espèce/prête à tuer" (69). Cependant, il ne s’approprie pas nécessairement la cruauté du monde; bien au contraire, sa posture vacille entre la honte d’appartenir à une race de tueurs et le lien qui se tisse avec les victimes. Comment accepter cette dyade bourreau/victime qui loge dans les tréfonds du même sujet? Et comment ne pas succomber à la tentation de concevoir la poésie comme un sombre accompagnement mortuaire? Si le noir est déjà là, de quelle façon le je féminin peut-il entrevoir une lumière qui malgré tout existe encore? C’est à ces questions que répondra mon article.Item Accès libre Dans l’intimité de l’écriture(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2019-11-14) Dupré, LouiseLa décision de léguer ses archives à une institution provoque un questionnement chez le ou la donataire : la préparation du matériel éclaire nécessairement sa façon de travailler. Voilà ce qu’aborde Louise Dupré dans cet article où elle fait une réflexion sur son processus d’écriture en constatant la différence entre ses avant-textes poétiques et romanesques. Mais classer des manuscrits implique aussi de faciliter la recherche et, par conséquent, de rendre les documents lisibles pour l’autre, ce qui entraîne des choix. Il s’établit alors un dialogue silencieux avec ceux et celles qui les consulteront.Item Accès libre Les Cahiers Anne Hébert. 15, Anne Hébert, le centenaire : réception, traduction, enseignement de l’oeuvre(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2018-06-22) Godbout, Patricia, éditeur intellectuel.« Ce numéro 15 des Cahiers Anne Hébert, qui clôt les événements organisés pour le centenaire de la naissance d’Anne Hébert, est sous-titré « Réception, traduction, enseignement de l’oeuvre » car l’essentiel des articles touche au rayonnement de l’oeuvre d’Anne Hébert au national et à l’international. Se trouvent dans ce numéro une étude de l’héritage seigneurial de sa famille (Grenier), un aperçu de sa vie telle qu’elle est comprise par sa biographe (Lamontagne), la réception internationale de son oeuvre, en France, dans les pays germanophones, au Japon, en Inde et en Roumanie (Lavorel, Mathis-Moser, Sasaki, Miramakal, Sasu), de même qu’un aspect qui influence grandement sa réception, les traductions – ici, au Brésil, au Japon et en Roumanie. Mais on y trouve également d’autres formes de rayonnement de l’oeuvre d’Anne Hébert : la manière dont les interviewers anglo-canadiens relaient la parole d’Anne Hébert sur son oeuvre (Godbout), l’adaptation à l’écran (en image et en son) (Pascal, Cloutier); le rayonnement déjà probant dans les lieux mêmes décrits par Hébert, écrivaine très nord-américaine selon Morency; enfin, forme de rayonnement propre à l’hypermodernité, les manuscrits et les inédits comme objets médiatiques (Marcotte). L’idée de legs dont Nathalie Watteyne avait parlé dans un numéro antérieur des Cahiers est plus que jamais présente. Il s’agit moins ici d’étudier la généalogie de l’oeuvre de Hébert – encore que certains y fassent référence (Grenier, par l’influence d’un système seigneurial et de division des terres, Morency, par celle d’un auteur américain et de son traducteur français) – que d’inscrire Hébert dans un système littéraire mondial et de lui accorder le capital symbolique qui lui revient. »Item Accès libre Compte rendu : « Le désir monstrueux : transgressions et métamorphoses dans les récits d’Anne Hébert »(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2018-06-22) Marinković, MilicaCompte rendu du livre : Beauchemin, Mélanie, « Le désir monstrueux : transgressions et métamorphoses dans les récits d’Anne Hébert », Les Éditions Triptyque.Item Accès libre Le corps de l’angoisse dans « Kamouraska » d’Anne Hébert(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2018-06-22) Léger-Bélanger, ÈveCet article est une analyse textuelle des symptômes psychiques et physiques de la protagoniste du roman « Kamouraska », Élisabeth Rolland. Ces symptômes sont l’effet d’une vive angoisse, causée par la passion éprouvée par le personnage : l’angoisse « prend corps » chez Élisabeth. Dans notre étude, nous mettons en relief les manières dont la maladie physique et psychique de la protagoniste, causée par l’angoisse, se cristallise autour de certains symptômes spécifiques et autour de figures de style qui permettent de mettre en relief ces symptômes. L’objectif principal de notre analyse est de comprendre la façon dont le discours du corps qui souffre s’actualise dans les procédés stylistiques et dans les choix lexicaux.Item Accès libre Polyphonie et réécriture dans « L’île de la Demoiselle »(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2018-06-22) Petitjean, Anne-MarieLa comparaison de « L’île de la Demoiselle » d’Anne Hébert et de la soixante-septième nouvelle de « L’Heptaméron » de Marguerite de Navarre permet d’interroger précisément la manière dont l’époque de rédaction et l’appartenance culturelle des auteures agissent sur le traitement littéraire d’une même anecdote légendaire. L’incidence des choix génériques et énonciatifs met en évidence des distinctions axiologiques importantes, concernant en particulier la représentation de la femme et celle d’une société pyramidale patriarcale, sous le regard divin. C’est pourtant la filiation que cette comparaison fait apparaître de manière flagrante, soulignant dans la poétique hébertienne l’importance accordée à la voix : les voix des « devisants » de « L’Heptaméron » réécrites en voix de personnages radiophoniques, et mieux encore la voix de l’auteure elle-même résonnant de l’écho de la conteuse emblématique du patrimoine français.Item Accès libre Les manuscrits et les inédits d’écrivains comme objets médiatiques(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2018-06-22) Marcotte, SophieL’édition électronique s’impose de plus en plus comme mode de diffusion des archives d’écrivains. Il importe dès lors de réfléchir, d’une part, aux conséquences de la diffusion sur le web d’objets appartenant au patrimoine littéraire et culturel et, d’autre part, aux choix qui pourraient s’imposer, dans cette optique, pour une éventuelle édition électronique de certaines portions des manuscrits et des inédits qui n’appartiennent pas à l’œuvre canonique d’un auteur.Item Accès libre Réalisation graphique et filmique de « Verbération » de Maurice Blackburn d’après cinq poèmes d’Anne Hébert(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2018-06-22) Cloutier, LouiseCette contribution se veut un prolongement par l’image du processus de création sonore réalisé dans « Verbération » par Maurice Blackburn à partir de cinq poèmes d’Anne Hébert. Cela consiste en une reproduction graphique de ces poèmes, qui fut présentée en juin 2016 lors du colloque « Anne Hébert, le centenaire » et qui est expliquée ici.Item Accès libre Musique, rythmes et chants dans « Le Torrent », « Kamouraska » et « Les Fous de Bassan », transcréés à l’écran(Université de Sherbrooke. Centre Anne-Hébert, 2018-06-22) Pascal, MarieSi trois textes d’Anne Hébert ont été adaptés à l’écran, il s’agit d’expliquer les raisons de l’intérêt de Claude Jutra, d’Yves Simoneau et de Simon Lavoie pour ces derniers en particulier. L’analyse thématique et stylistique des nombreux bruits et voix dans les hypotextes démontrera qu’ils les transmuent en poèmes, au potentiel hautement adaptatif. À partir de cette première analyse, nous verrons comment les hyperfilms transcréent ces phénomènes, parfois littéralement, parfois en se détachant dramatiquement de l’original. L’analyse de la bande-son sera particulièrement édifiante, car, alors que nous observons une quasi-absence de musiques d’écran, se multiplient à l’infini des enregistrements en tous genres (acouphènes, cris d’oiseaux, cataractes) qui forcent le spectateur à réinterpréter ces textes phares, à parcourir des sentiers jusque-là inexplorés.
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